Phil sharp


Je voudrais vous partager le travail de ce photographe Phil Sharp. C’est un photographe qui fait principalement du portrait pour comédien. Il me semble qu’il est basé à Londres si je ne dis pas de bêtises. Je l’ai découvert sur Instagram il y a quelques temps maintenant et je me suis de plus en plus intéressé à son travail.

https://www.instagram.com/philsharp

Son approche ressemble beaucoup à la mienne au niveau des émotions et du travail sur la lumiere. Je l’ai découvert un peu plus en l’écoutant parler au travers de différentes vidéos que j’ai pu trouver sur YouTube. C’est vraiment un photographe qui me parle beaucoup. Son travail est quelque chose qui est beaucoup dans l’émotion. Je vous conseille de découvrir son travail. Je vous ai fait ici un petit résumé de certaines informations que j’ai pu trouver, qu’il partage sur son travail. N’hésitez pas à aller voir son travail .

Voici un résumé de l’approche de Phil Sharp sur l’interaction avec les modèles (« sitter ») extrait d’un interview de Phil Sharp par

  • Prendre le temps : Pour Phil, un élément essentiel est de ne pas presser la séance. Il ne comprend pas les photographes pressés. La séance prend le temps qu’il faut, car chaque personne arrive avec une énergie différente et il faut laisser le modèle s’installer, se détendre et s’ouvrir au processus.
  • Créer un espace sûr et sans pression : Il met l’accent sur le fait de créer un espace où le modèle peut être simplement lui-même, sans devoir surjouer une expression ou se conformer à une attente précise. L’objectif est que la personne puisse être « confortable à ne rien faire », ce qui demande paradoxalement beaucoup de confiance — être capable de tenir le regard de l’appareil photo dans un état de relaxation totale.
  • Ne pas diriger constamment : Phil ne passe pas son temps à faire des micro-instructions (bouge la tête, souris, etc.). Il laisse la personne s’installer, en disant simplement « apporte ce que tu ressens aujourd’hui ». S’ils sont heureux, qu’ils soient heureux ; s’ils sont tristes, qu’ils soient tristes. Il documente, il observe.
  • Laisser venir les émotions authentiques : Lors de la séance filmée, il laisse la modèle (Grace) se connecter doucement, et au bout d’un moment, avec la musique (ici Nina Simone), la vraie émotion vient, sans forcer. Une larme coule, et la photo capturée est authentique, puissante et vulnérable.
  • Célébrer ce que la personne n’aime pas chez elle : Phil note que beaucoup de gens ont des complexes sur leur image ou certains angles, mais il préfère valoriser ces aspects, plutôt que de les éviter, car cela donne des images plus intéressantes et plus authentiques.
  • Laisser le modèle et le photographe s’ouvrir mutuellement : Il compare la relation modèle-photographe à un échange où chacun se dévoile un peu plus au fil de la séance. Il parle d’un processus où le modèle « cède au processus » et accède à une « vraie neutralité », un état difficile à décrire mais évident lorsqu’il se produit.
  • Créer de la confiance et du naturel : Par la répétition (parfois 50 photos juste assis à regarder l’objectif), le modèle se désensibilise à l’appareil et peut, petit à petit, tomber dans cet état de confiance naturelle.

En résumé, l’interaction idéale selon Phil Sharp tient dans la patience, la création d’un espace accueillant, la non-directivité, et l’attention délicate à ce que le modèle ressent — pour aller chercher une vraie présence et une émotion sincère sur l’image.youtube

  1. https://www.youtube.com/watch?v=YG_rD3KcLx8

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *